sortie 25 AOÛT
genre DRAME, HISTORIQUE
pays ESPAGNE/FRANCE
durée 90MIN
réalisé par PABLO AGÜERO
avec ALEX BRENDEMÜHL, AMAIA ABERASTURI, DANIEL FANEGO GARAZI URKOLA
SYNOPSIS
Pays basque, 1609. Six jeunes femmes sont arrêtées et accusées d’avoir participé à une cérémonie diabolique, le Sabbat. Quoi qu’elles disent, quoi qu’elles fassent, elles seront considérées comme des sorcières. Il ne leur reste plus qu’à le devenir...
La thématique de la sorcière nourrit l'imaginaire de toutes et tous depuis toujours, depuis plus d'une dizaine d'années cette figure est remise au goût du jour; dans la culture par des livres ainsi que figures importantes du mouvement féministe.Le film est en chantier depuis 2008, maintenu à l'arrêt car les producteurs trouvaient le que le film aborder un thème non contemporain ironique au vu du message si actuel du récit.
Une première partie plutôt lente nous montre le caractère inéluctable du destin de nos protagonistes, en face à face avec le juge (Alex Brendemühl) une des femmes prend la décision d’embrasser le rôle qui lui est attribué, le juge ainsi que ses hommes sont pervers et vicieux ; à la recherche de l’existence du Sabbat ou autres rîtes, ils cherchent à en voir la démonstration.
Les antagonistes nous montrent une fascination malsaine pour les rites qu’ils veuillent eux-mêmes détruire quitte à rejoindre le “sabbat” présenter dans la dernière scène du film, intense à la limite du risible où nos sorcières vont mettre un point final à leurs mascarades, projetant comme un envoûtement sur leurs bourreaux.
Les groupes d'actrices fonctionnent incroyablement bien et leur lien fort est particulièrement bien retransmis à l'écran elles resteront unies jusqu’à la fin dans un esprit de sororité à la recherche d’une issue dans leur simulacre de procès.
En bref, le moins que l’on puisse dire, c’est que Les Sorcières d’Akelarre est un film on ne peut plus contemporain, important et fort; de par ses positions sur la sororité face à des fantasmes abjects que les hommes projettent et imposent aux femmes.
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