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Photo du rédacteurCarl (@odyscey)

SUMMERTIME : CRITIQUE


sortie 15 SEPTEMBRE
genre COMÉDIE, DRAME
pays USA
durée 95MIN
réalisé par CARLOS LOPEZ ESTRADA
avec TYRIS WINTER, MARQUESHA BABERS, AUSTIN ANTOINE







 

Introduction

Los Angeles 2019, pendant une journée, la vie de 25 jeunes habitants s'entrecroisent au rythme de leurs idées et de leurs luttes.

L'été des salles françaises a commencé avec In the Heights il se terminera avec Summertime; les deux films se font écho par leurs immersions dans des quartiers au sein de leurs communautés par la musique.

 

La production du film démarre à la découverte d'un atelier de "spoken word" les 25 acteurs que nous suivons ont eux-mêmes choisi les mots qu'il emploieront, donnant au film un rythme particulier.


Je suis allé à la séance en m'attendant à une comédie musicale classique, mais il n’en est rien, le film avance par une succession de slam, voguant habilement d'un personnage à l'autre abordant : homosexualité, émancipation, précarité, et racisme.

 

Les 15 premières minutes du film m'ont laissé en dehors, n'arrivant pas à comprendre la forme de ce que j'avais devant moi j'ai ensuite été emporté par l'incroyable justesse de chaque texte en particulier celui sur le temps; le climax du film

Cependant le film décolle trop tard dans son intrigue, accélérant sa fin et donnant un sentiment d'inachevé au récit.

 

Summertime est une expérience se détachant en grande partie des codes des comédies musicales classiques, qui par sa forme pourra se rendre difficile d'accès, le tout soutenu par un beau travail d'écriture ainsi qu'un beau travail de construction de scènes vraiment splendide.



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